Dans The lost room , nous sommes à bord d’un navire en mer — un espace à la fois de liberté et de détention. Dans ce labyrinthe de chambres et de couloirs, plusieurs histoires se déploient simultanément. Les personnages semblent exister en tout temps et en tout lieu, à la fois intemporels, infinis, sans limites. Une nostalgie mélancolique du futur imprègne l’ensemble.

Plutôt que de représenter littéralement le passé, The lost room aborde la mémoire comme un territoire instable, truffé d’erreurs et sensible à la distorsion. Ce que l’on croit se rappeler avec précision est souvent réécrit à la lumière du présent — voire du futur que l’on imagine. La pièce explore l’idée que les événements présents ou à venir peuvent influencer nos souvenirs, et même transformer notre capacité à nous souvenir.

Franck Chartier a créé The lost room avec l’ensemble de NDT 1, comme une suite à The missing door (Gabriela Carrizo, 2013). La première mondiale a eu lieu le 1er octobre 2015 à La Haye (NL).